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Le souffle du vent sur les cordes d'un violon désaccordé

Le souffle du vent sur les cordes d'un violon désaccordé
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21 mai 2008

non mais, franchement!!

Je reviens de chez une camarade de la fac. A deux reprises, elle m'avait dit, récemment, qu'elle aurait qqch à me dire après les partiels. Ceci excita chez moi la curiosité, ce qui est somme toute très facile avec moi. Elle avait un peu commencé à m'en parler, et moi, j'imaginais ce qu'elle avait à me dire; à vrai dire, je me doutais un peu du sujet qu'elle allait aborder. Hier, je l'appelle, pour lui demander quand je peux passer chez elle, on se donne rendez-vous pour aujourd'hui. J'arrive, on commence à discuter d'un peu tout, puis je lui demande "alors, de quoi voulais-tu me parler?". Que me répond-elle? "de rien, c'était juste pour que tu viennes chez moi", avec un léger sourire.
Alors de deux choses l'une: soit c'était effectivement un prétexte, ce dont je doute fort, et elle n'avait vraiment pas besoin de ça pour m'inviter; soit, elle voulait réellement me parler de quelque chose, et renonça au dernier moment. Mais dans les deux cas, c'est insupportable. Sur le moment, j'ai voulu m'énerver, puis je me suis dit à quoi bon. Elle se fiche de moi, c'est tout. Bien. Quelle importance? j'ai mis une croix sur l'amitié, je sais que ça n'existe pas. Simplement, je ne lui parlerai plus, ça ne risque pas de me manquer vu cette façon d'agir, et comme l'année scolaire est terminée, je ne risque pas de la revoir, ni de devoir lui donner des explications.
Mais reste cependant une grande frustration.... de ne pas savoir de quoi elle voulait me parler, surtout après avoir essayé d'imaginer tout et n'importe quoi...

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19 mai 2008

Voilà… je suis en vacances depuis vendredi,

Voilà… je suis en vacances depuis vendredi, approximativement 10h30. Que dire ? Que j’ai raté mes partiels ? Ce n’est pas original, et en plus, on ne me croit jamais. J’étais heureuse en sortant de cette salle où j’ai laissé libre cours à mon imagination pour remplir quelques pages sur des questions incompréhensibles – enfin, pas plus que le cours lui-même – et à rire de la prof. Je voulais faire plein de choses, et notamment revenir ici après une longue absence, tenir mes lecteurs au courant, et écrire tout ce qui s’est passé au cours des ces derniers temps. Mais cette envie m’est passée aujourd'hui…. Non, je ne viendrais pas faire étalage d’une vie dont la minableté, la médiocrité n’intéresse personne. J’avais hâte d’en avoir fini, mais ces jours éprouvants de révision avaient leur avantage ; même si j’étais fatiguée, énervée par mes cours à en avoir envie de les jeter par la fenêtre, à vouloir faire autre chose et à compter les jours, au moins, je ne me préoccupais que de mes partiels, et n’avais plus la tête à tout le reste. Et mes crises de nerfs (même à la fac, jetant mes bouquins à travers le couloir à cause d’un prof, mais pas sur lui, je devais tout de même passer un oral avec lui…) avaient une raison qui allait bientôt disparaître. Mais maintenant… vous connaissez le divertissement pascalien ? Et bien, ce divertissement s’est évanoui, laissant la place à cette sensation trop bien connue de mal-être vague, indéfini, durable, pleurnichard… enfin, tous les qualificatifs possibles. Vendredi après-midi, je suis allée acheter des bouquins, puis ai été au cinéma (Deux jours à tuer). Samedi après-midi, de nouveau un ciné (Into the wild), puis le soir, la nuit des musées. J’étais incroyablement heureuse, vivante, enthousiaste, j’avais envie de rire, de m’amuser. Mais peu à peu, cet état d’esprit s’est estompé, laissant place à la toile de fond habituelle. Et là, il y a quelques instant, rangeant ma chambre, je trie des papiers, et retombe sur ses mails, ses longs mails que j’imprimais pour pouvoir les lire tranquillement, et les relire, et les avoir sur moi… Et je me souviens, ces espoirs, ces moments passés me reviennent et je n’ai devant moi, autour de moi que des regrets. Une pelote d’épingles se réveille au creux de ma poitrine. Pourquoi faut-il que ce soit toujours comme ça ? Pourquoi ne puis-je être heureuse et insouciante, libre de toute inquiétude, de tout souvenir ? Je voudrais tant avoir de ses nouvelles, et puis qu’il me redise ce qu’il me disait, et puis… Oh non ! de toute façon… à quoi bon… Je ne change pas. Je suis toujours aussi conne que j’ai toujours été, aussi pitoyable… Et je n’ai pas le courage de me suicider ! Mais si, il faudra bien que j’en arrive là, il n’y a rien d’autre à faire.

Je ne sais pas si je reviendrais ici… pourquoi raconter une vie sans importance, sans intérêt ?

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24 avril 2008

Si, une exception à ce silence annoncé… pour

Si, une exception à ce silence annoncé… pour parler de lui… lui qui hier soir sur msn avait écrot « aimerais partir en vacances avec vous, cet été ». Je me suis demandée si cette seconde personne s’adressait à un groupe ou à une fille. Evidemment, je pense plutôt à cette seconde hypothèse. O ! je l’imagine cette fille, merveilleuse, belle & intelligente, non pas la ptite connu avec qui il perdait son temps et qui n’avait rien à lui apporter. Je lui ai envoyé un mail la semaine dernière, une phrase pour lui dire que j’aurais tellement besoin de lui parler. Bien sûr, il est resté sans réponse. A quoi pouvais-je m’attendre d’autre ? Je voudrais tellement revenir sur le passé… mais cela ne changerait rien. Je ne pourrais pas subitement devenir belle, charmante, intelligente, cultivée, optimiste, aussi brillante que lui, et j’en passe, bref, tout le contraire de ce que je suis, pour alors pouvoir mériter son amour et y prétendre, et y croire.
Alors, je suis allée noyer mes larmes dans l’alcool… euh, non, dans le cours le plus horrible de ce semestre (enfin, l’un des deux plus horribles), jusque tard, mais je ne peux m’empêcher de penser à lui….

21 avril 2008

Pause

            Théoriquement, il ne devrait plus y avoir de publication substantielle sur ce blog pendant un peu moins d’un mois, pour cause de révisions, puis de partiels. Je sais déjà quelle sera l’humeur de ces jours à venir, entre fatigue et énervement sur mes cours que j’aurai envie de jeter par la fenêtre, des planning de révision prévisionnels, pour me rassurer en me disant que j’ai le temps de tout faire, et me dire dans le même temps que j’aurais dû plus travailler pendant le semestre. Et puis toujours l’envie de ranger ces cours, pour lire, plusieurs heures durant, sans penser à rien d’autres. Et puis penser à ce que je ferai une fois que je serai en vacances, accumuler projets sur projets, trop nombreux eu égard au temps réel. Et essayer de repousser le découragement, car après tout à quoi me servirait-il de réussir ces partiels, puisque de toute façon, je n’aurai pas de M2, et d’autre part, on n’a pas besoin de diplômes pour se suicider. Votre serviteur devrait ensuite revenir ici, dès le premier partiel, pour écrire, comme d’habitude, que c’était le premier partiel passé, et le premier partiel foiré, et qu’il m’en reste encore six à foirer.

17 avril 2008

J’ai mal, mal, mal…

            Mal… vous savez ce que ça veut dire, avoir mal, cette douleur morale qui vous étreint, vous fait pleurer, vous enlève toute envie de faire quoique ce soit, vous impose juste l’envie de mourir, ou plutôt de disparaître, de ne plus exister, pour ne plus la ressentir.

            Pourquoi ? Oh ! qui ose me demander cela ? un lecteur inconnu ? Mais toi-même, lecteur connu, tu aurais raison de poser cette question. Alors… Juste un petit retour sur ce matin, mais ce n’est pas vraiment de cela dont il s’agit. En TD, je devais présenter mon exposé, celui que je préparais depuis plusieurs semaines et sur lequel j’avais adoré travaillé. Je vais voir le prof avant le cours, pour lui demander s’il me donner 15 minutes, au lieu de 10, parce que sinon, je n’aurais pas le temps. Il accepte, me demande mon plan, me dit que c’est très bien, il a vraiment l’air content. Cela me rassure. Je stresse pendant tout le TD, certes, mais je me dis que cela se passera bien –je suis très timide, oui, mais quand il s’agit de parler de quelque chose que j’ai bien préparé, et qui me passionne, où est le problème ? – Mais, évidemment, c’est la catastrophe, je m’embrouille, je n’ai pas le temps de dire le dixième de ce que je voulais… heureusement, il aura la version écrite. Je me déteste ; je suis nulle, complètement. L’après-midi, une condisciple me dit qu’elle l’a trouvé très intéressant, mais que j’avais un tic de langage. Je lui répond qu’il était nul, que j’ai complètement merdé. Elle me répond que c’est normal, je suis perfectionniste, mais que j’aurai une bonne note. Euh ? je vous tiendrais au courant…

            Mais ce n’est pas cela qui provoque cette rechute aussi violente que brutale, même s’il est vrai que ça ne va pas depuis le début de la semaine. Cette après-midi, on avait le dernier cours avec le prof dont j’ai déjà parlé (celui auquel je trouve énormément de charme, et qui me fascine par sa manière de s’exprimer). Le dernier… d’aucun diront que c’est une bonne nouvelle. Mais moi, je suis triste de ne plus le revoir. A la fin du cours, il nous a dit que c’était toujours émouvant de finir un cours, pour lui. Que devrais-je dire ? Pour moi, avec un prof que j’ai adoré, c’est maladif… je ne le supporte pas. Oui, je suis folle ; folle de pleurer parce qu’un cours est fini, parce que je ne le reverrai plus, et puis de penser que lui va rentrer chez lui, avec sa femme et ses enfants, et moi, je retourne dans ma solitude (je sais, je parle comme si j’en étais amoureuse ; non, je m’étais « attachée » à lui… je ne sais pas si vous pouvez comprendre ce sentiment). Et autre chose… il dirige le master que je voudrais faire à la fac, comme je l’ai déjà dit. Il nous a dit qu’il aurait plaisir à retrouver certains et certaines d’entre nous l’année prochaine… je sais à qui il pensait : ces personnes qui interviennent pendant son cours, qui ont des choses intéressantes à dire, et non pas une ptite conne de mon genre qui n’a aucune réflexion dont faire part, qui est là par hasard, ou par erreur, ou les deux ensembles, et que s’il reçoit ma candidature, il aura déjà un a priori fort négatif sur moi, et la jettera aussitôt. Malgré tout, je tenterais… même pessimiste. Et puis, il y a un autre prof que je voudrais tant retrouver, aussi, dans ce master… Tiens, j’irais lui parler lorsque je le reverrai (pas lui, celui dont je parle depuis le début)… comment ça, j’avais tout le semestre, et je n’ai jamais osé ? Mais si, vous verrez…. Après tout, qu’ai-je à perdre ? Si, la vie…

            Alors, après ce cours, je suis allée à Paris (j’aurais encore eu la possibilité de l’aborder dans le train…), et j’ai marché, marché, au hasard, n’importe où, en larmes…. J’aurais voulu que quelqu'un qui ai quelque affection pour moi, ou un inconnu, peut-être, me prenne dans ses bras, me dise quelque chose, quelques mots de consolation, et puis… (oui, je pensais à lui, et si j’avais eu du crédit, je n’aurais pu m’empêcher de l’appeler, et oui, j’aurais aussi voulu que ce puisse être ce prof… eh ! après tout, je sais son adresse et son numéro de téléphone… Evidemment, je plaisante)

            Oui, je finis un peu plus plaisamment… cela me fait toujours du bien d’écrire. Mais ça ne va pas durer… je pressens encore une nuit difficile…

            Je dois cesser ce billet. Mais il y a des choses passées ces derniers jours dont je reviendrais parler.

            Oui, j’ai toujours cette envie d’appeler quelqu'un, de sentir la présence de quelqu'un. mais je suis désespérément seule. Et personne ne se soucie de moi. Tout le monde s’en foutrait que je crève… alors, pourquoi est-ce que je continue ? Je pourrais aller me trancher les veines maintenant, ce serait si simple, et je n’aurais plus à me soucier de rien. Si, je vous le dis, c’est une excellente idée que celle-là….

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13 avril 2008

Actualités de la semaine écoulée

            Lundi : entre deux cours, je traîne deux heures dans les librairies du quartier Saint-Michel, je cherche deux livres en occasions, mais ne les trouve pas ; j’en achète deux autres, deux romans. Le soir, le chargé de TD nous rend nos dissertations ; celle à laquelle je pensais avoir quatre, ou cinq peut-être. Il m’a mis 12 (tout le monde disait pourtant qu’il note plutôt sévèrement) ; mais je trouve la note sans rapport avec l’appréciation : certes, le sujet est compris, mais je n’ai parlé ni de cela, ni de cela, il y a trop de cela, pas assez de cela. Durant toute la semaine, lorsqu’on me demandera ma note, je me contenterai de sourire et de répondre une certaine note, ou entre 0 et 20. Non pas que j’en ai honte, mais je connais déjà les remarques que cela me vaudrait, puisque tout le monde me soutient que je pourrais sans problème être prise dans un M2, tandis que je leur affirme le contraire ; mais pourquoi personne ne veut me croire ? pourquoi tout le monde semble penser que j’ai un très bon niveau, lors que c’est totalement faux. Et puis il n’y a pas que les notes ; quand je pense que je souhaiterais postuler à un M2 dont le directeur est un prof à qui j’ai dit au début de ce semestre que je ne savais pas du tout ce que je voulais faire… (et oui, parce qu’il n’y a pas que les notes, mais il y a aussi la motivation).

            Mardi : le soir, un des étudiants du master vient nous voir à l’entre-cours, pour nous dire qu’il avait eu le premier prix au concours de nouvelles. Je me sens saisie d’un pincement de jalousie (non pas que j’y avais participé, je ne suis pas folle, je sais la probabilité de mes chances d’être primée, c'est-à-dire nulles, mais parce que c’est quelque chose que j’aurais pouvoir aimé dire dans ma vie, mais que jamais je ne dirai). Me sentant de plus en plus mal à l’aise, je quitte le cours avant la fin.

            Mercredi : l’après-midi, je me remets à mon mémoire. Finalement, le soir, je pourrais aller l’imprimer, même s’il me faudra encore le relire pour corriger les éventuelles fautes de frappe, et puis refaire l’introduction pour cause d’utilisation de la première personne du singulier, chose qu’il ne fallait pas faire. Mais j’éprouve un certain soulagement, même si je n’en suis absolument pas contente. Je regarde Dr House, vais me coucher à 23 heures 30, mais ne m’endormirai que plus tard.

            Jeudi : TD, puis cours, pendant lequel la prof nous amusera pendant plus d’une heure d’élucubrations sur la politesse. Rentrée chez moi, je m’attelle cette fois-ci à l’exposé que j’ai à présenter jeudi prochain. Là encore, je parviens à une version quasiment achevée, mais beaucoup trop longue, puisque le maximum autorisé était 10 pages, et que j’en ai 14, en trichant déjà sur les marges et la taille de la police ; tant pis, je ne sais pas quoi enlever, je le rendrais comme ça… mais il faudra que je choisisse que dire à l’oral. Ce n’est pas encore fini… Au milieu de l’après-midi, je vois une photo de lui sur msn, une photo, photo en N&B, qui me fait m’abattre sur mon bureau, envahi tant de larmes que du besoin d’être avec lui ; outre que la photo témoigne d’une certaine maîtrise de l’art photographique (si ce n’était que ça, je me serais contentée de constater ; moi, l’un de mes principal sujet de photos est le ciel, dans toutes ses nuances et dans toutes les formes de nuages qui peuvent le peupler), il est si… beau; son regard, profond, reflet de son intelligence, m’hypnotise, et je parviens pas à détacher le mien de sa main appuyée sur sa bouche… j’aurais envie de prendre cette main dans la mienne, de la serrer très fort, et de plonger dans ses yeux jusqu’à son cœur… il me manque tant… J’ai imprimé la photo, et l’ai mise dans mon portefeuille…

            Vendredi : cours toute la journée ; le soir, je me mets à une dissertation à rendre pour lundi. Sujet incernable, je ne sais pas quoi traiter, mais il faut pourtant que je trouve un plan. Je choisis un compromis : axer mes développements sur un point précis, mais évoquer tout de même le reste dans mon introduction. C’est nul, mais je m’en fiche

            Samedi : RAS, je  ne fais quasiment que travailler sur cette dissertation, et rêver…

            Dimanche : je n’ai pas envie de travailler, je veux juste finir mon travail, mais j’ai du mal à me concentrer. Plus j’avance, plus je m’aperçois que rien ne va, que c’est illogique. Mais tant pis, je veux juste la finir. Puis je relirai mon mémoire. Et puis, je poserai tout cela sur mon bureau, et j’y regarderai, soulagée. Mais je n’en suis pas encore là….

La phrase de la semaine : les chiottes de la fac, c’est pour aller y chialer à l’abri de tout regard (mais je ne précisais pas à mon interlocutrice que c’était aussi fait pour se couper avec une lame de rasoir, pour trouver un peu de soulagement dans ce geste).

11 avril 2008

Jean Anhouil

Quelques répliques du personnage éponyme, tirées de Antigone

       clin d'oeil à Peter Pan (eu égard au début de son texte sur son blog... et oui, j'ai reconnu sur qui tu avais copié!!)

Moi, je n’ai pas dit « oui » (…) Moi, je peux dire « non » encore à tout ce que je n’aime pas et je suis seul juge.

Le bonheur… (…) Quel sera-t-il, mon bonheur ? Quelle femme heureuse deviendra-t-elle, la petite Antigone ? Quelles pauvretés faudra-t-il qu’elle fasse elle aussi, jour par jour, pour arracher avec ses dents son petit lambeau de bonheur ? Dites, à qui devra-t-elle mentir, à qui sourire, à qui se vendre ? Qui devra-t-elle laisser mourir en détournant le regard ?

Vous dites que c’est si beau la vie. Je veux savoir comment je m’y prendrai pour vivre.

Vous me dégoûtez tous avec votre bonheur ! Avec votre vie qu’il fait aimer coûte que coûte. On dirait des chiens qui lèchent tout ce qu’ils trouvent. Et cette petite chance pour tous les jours, si on n’est pas trop exigeant. Moi, je veux tout, tout de suite, – ou alors je refuse ! Je ne veux pas être modeste, moi, et me contenter d’un petit morceau si j’ai été bien sage. Je veux être sûre de tout aujourd’hui et que cela soit aussi beau que quand j’étais petite – ou mourir.

7 avril 2008

Laissez tomber...

Oui, laisser tout tomber, car de toute façon, quelle importance ça peut avoir? Couper mon ordinateur, cesser de passer des heures sur un travail qui de toute façon, quand bien même j'y passerai trente heures de plus, le résultat sera nul, car quand on est stupide, on ne peut rien faire de bien, n'est-ce pas? Et puis ne pas venir au dernier TD pour éviter de faire cet exposé, trop long, trop ennuyeux, sur un sujet pourtant passionant. Parler quinze minutes devant des personnes qui pour la plupart n'auront même pas lu le livre et ne comprendront rien à ce que je raconterai, tout en évitant de regarder le chargé de TD qui me déconcerteraient par ses mimiques, que j'ai pu observer durant tout le semestre; et de toute façon, je crois que ce ne sera même pas la peine tant je serai stressée. Et puis ne même plus aller à la fac. Pourquoi chercher à réussir mon année? pour avoir le plaisir d'afficher mon diplôme sur ma tombe - et non, même pas, puisque je n'en aurai pas!
Oui, jeter mes feuilles, sortir de chez moi, allez marcher au hasard jusqu'à tomber d'épuisement, jusqu'à rencontrer la mer et m'y noyer.
Je voudrais qu'il m'appelle, qu'il me dise qu'il sera à Paris fin mai, et qu'il voudrait que l'on se voit, et me promette de passer une après-midi ensemble à discuter. Et puis... et puis... Mais c'est impossible. Il ne doit plus avoir gardé mon numéro. C'est seulement un rêve, un rêve comme tant d'autres, un rêve pour m'empêcher de pleurer, pour m'empêcher de m'effondrer.
Je voudrais être insouciante, cesser de penser à demain, je voudrais pouvoir rire sans arrière-pensée, je voudrais rejeter cette douleur qui m'étreint. L'autre jour, tandis que j'allais à la fac, j'avais envie d'aller faire les magasins, acheter des fringues. Comme toutes les filles de mon âge... C'est une chose que je ne fais jamais; parce que je ne trouve jamais rien qui me va (me plaît, si),et qu’au bout d’un quart d’heure, j’en ai marre de toute façon; puis je ne fais aps attention à la manière dont je m'habille... presque toujours en noir. Et puis je suis tellement moche qu'à quoi bon faire attention à mon apparence physique? Et............................................

inachevé : j’avais commencé cela hier dans l’après-midi, puis j’ai dû cesser. Je ne sais plus ce que je voulais écrire, je ne suis plus dans le feu des mots. Alors, je le mets quand même. Imaginez la fin vous-mêmes!

3 avril 2008

Effimero

Un poème écrit il y a deux ans, et malheureusement toujours vrai...

C’era la calore rassicurante del tuo corpo

          quando stringeva me tra le braccia

C’era la dolcezza dei tuoi dita sulla mia guancia

C’era la profondità del tuo sguardo

            La tenerezza della tua voce

C’era la calore della tua bocca e la dolcezza della tua lingua

            nella quale mi scioglieva

C’era il fremito della tua pelle sotto le mie carezze

C’erano le tue parole, le tue lunge lettero

            Il tuo soffio

C’era il tuo barbazzale al mio polso

C’era il tuo odore; c’era il tuo parfumo

C’erano le nostre emozioni

            I tuoi baci

C’erano i ipocoristichi che mi davi come un regalo

C’era tuto quello che mi faceva scoprire

C’erano i tuoi mormorii

            I battiti del tuo cuore

            Noi dita misti

C’erano quelli speranze che aveva fatte nascere

C’era questo primo bacio ricevuto che mi aveva sconvolta

C’erano noi ritrovi

C’erano...

C’era noi

    E c’e te

Restano solo questi ricordi, dolorosi di solo essere onde del passato

Vorrei stringermi contro te, e il tuo corpo si sottrae

Vorrei tenere la tua mano nella mia, e i tuoi dita lasciano le miei

Vorrei restare nei tuoi pensieri e nel tuo cuore, ma respinge mi.

            All’oblio

Tu

            Mi abbandona

E non posso dimenticarti

31 mars 2008

Larmes, rire et sourire, et puis larmes

            Dimanche, j’avais passé une assez bonne journée. J’avais pas mal avancé mon mémoire, j’étais assez contente (de l’avancement, non du fond, car plus j’avance, plus ça me semble nul, nul et nul ; autant lorsque je n’avais que le plan, cela me paraissait génial, pertinent, mais maintenant que j’écris les parties…). Puis, vers la fin de l’après-midi, j’apprends que le cours de lundi matin est annulé ; cela m’attriste un peu, parce que j’adore le prof, mais bon… Le soir, je décide de regarder un film, me disant que je pourrais bosser le lendemain. Cela allait bien… Mais lorsque je me suis retrouvée dans mon lit, trop éveillée pour m’endormir rapidement, j’ai pensé à lui, si violemment que j’en ai eu mal, que j’ai ressenti le besoin de sentir ses bras contre moi, ses mains m’enserrant, son souffle contre ma joue ; je me suis endormie longtemps après, toujours en pleurant.

            Lundi matin, je travaille un peu. Puis me rend à la fac. Dans le train, je vois le prof, mais non l’inverse ; j’aurais voulu lui parler, seulement lui dire bonjour, mais n’ose pas. Avant mon cours, je croise dans le couloir deux filles avec qui j’entretiens de cordiales relations, et que je n’avais plus revues depuis environ un mois, par ma propre volonté, voulant parler au moins de personnes possibles. Je m’arrête pour parler avec elles, nous plaisantons, elles subissent avec habitude ma méchanceté et mon cynisme. L’une m’apprend qu’elle s’est enfin mise à Internet, et à msn. Après mon cours, auquel je suis arrivée en retard, croyant que la prof n’était pas encore là, et donc restant à discuter dans le couloir, j’ai quelques instants à passer avant mon TD. Je vais traîner dans une maison de presse où je lis un article remettant en cause le fait que l’homme a marché sur la lune ; puis dans une librairie, lire les quatrièmes de couverture. J’ai très peu d’argent en poche, et de nombreux livres à lire chez moi, mais je ne peux m’empêcher d’acheter un ouvrage, auteur inconnu, jamais entendu parler (Suicides exemplaires, Enrique Vila-Matas). Mais j’ai été séduite par le résumé, par le thème, et par la couverture. Pendant que je regarde d’autres rayonnages, mon portable sonne. Je ne connais pas le numéro. Je décroche. Voix d’homme… je pense à lui, ce qui est stupide, ce n’est pas l’indicatif de sa région, et puis mon interlocuteur se présente aussitôt. Il m’apprend que le TD est annulé. Pff… encore un cours à rattraper… Nous discutons une dizaine de minutes, échange d’amabilités (ironique), il a le même humour que moi, ce qui donne lieu à de délectables joutes verbales. Lui aussi a droit à ma méchanceté, mais celle-ci me prend aussi comme cible (si je suis misanthrope, je suis la première cible de mes attaques). Cela me fait plaisir de lui parler. Puis j’appelle une condisciple pour la prévenir, puis lui dis que je l’attends à la gare pour qu’on rentre ensemble. Dans le train, j’écoute à peine ce qu’elle me dit. Je regarde son pull, et finit par lui dire que je l’aime beaucoup.

            Après dîner, je me connecte sur msn, où je retrouve donc la personne évoquée plus haut. Nous parlons pendant une heure. Je lui avoue mon amour pour Nico (mais si, celui que vous connaissez tous), et mets en photo une récupérée sur Internet, dont elle me dit qu’elle lui fait peur (c’est vrai qu’elle est spéciale). J’adore plaisanter !! A un moment, elle me dit que ça leur a fait plaisir, à toutes deux, qu’on se soit parlé, car ça faisait longtemps. Cela me touche. Avant de couper mon ordi, je passe sur mon autre adresse msn, et le vois alors connecté. Il a écrit de retour. Je voudrais lui demander, spontanément, légèrement de retour de quoi ?, comme deux camarades discutant sans arrière-pensée, mais je sais qu’il m’ignorerait, alors, je ne veux m’y risquer. Mais cela entraîne une nouvelle crise de larmes. Je voudrais l’appeler, il faut que je réfrène cette envie.

            A part cela, rien d’autres… En tout, rien d’intéressant, rien de très nouveau. 

29 mars 2008

Pascal

Tous les hommes cherchent le bonheur, même ceux qui vont se pendre

29 mars 2008

J'existe ailleurs

  Le rêve est pire que ma seconde nature. C’est ce qui me fait vivre, plutôt survivre, ce qui me fait continuer dans ces jours sans issue, les yeux attachés sur la luminosité d’un rêve pour avancer encore un peu dans cette vie. Lorsque les larmes me suffoquent trop, j’imagine que ce qui les provoque disparaîtra, que c’est juste un moment à passer que je peux délimiter. Je m’imagine autre, j’imagine un autre décor tout autour de moi, je déforme les événements et les gens, je le peuple de personnages imaginaires. Le soir pour éviter de sombrer dans l’insomnie, je m’enveloppe et me glisse dans un rêve tendre et doux et m’endors avec sa pensée. Je remplace la grisaille, le brouillard par un ensoleillement infini. Je masque la laideur de la réalité par des paradis artificiels. Je ne supporte pas la réalité, sa rudesse, sa dureté. Je ne veux pas être contrainte un jour de renoncer à cette retraite. Je crains d’y être obligée, la fuite n’est pas possible continuellement, mais je refuse. Ce jour ne resterait que l’ultime solution. Sauf un miracle. Mais les miracles n’existent que dans ce monde d’illusions que je crée, cette tour de cristal opaque que je me suis construite comme une forteresse, dans ce monde parallèle qui existe comme un refuge contre les gifles de la réalité, pour calmer provisoirement ses blessures.  

« L’homme est infini par sa capacité à souffrir et à rêver. C’est ce qui fait à la fois sa grandeur et son malheur » ? ?

27 mars 2008

crise de larmes; à cause de cela: True love waits

crise de larmes; à cause de cela: True love waits ; or sleeps down in memories, phrase écrite à côté de son nom sur msn. Parce que tout venant de lui suscite en moi de telles réactions; parce que je ne peux l'oublier, mais que je peux plus lui parler, ni l'entendre. Parce que cela me relance en mémoire des paroles prononcées. J'en suis juste réduite aux souvenirs, et aux suppositions. Et à chaque fois, je me demande pourquoi il écrit telle ou telle remarque, mais exclue de sa vie, je n'ai aucune réponse. Et je me dis que mon amour pour lui dort dans ma mémoire, mais d'un sommeil acide qui trop souvent me blesse. Parce que...

26 mars 2008

Etienne Pivert de Senancour, 1770-1846. Le romantisme éternel

je ne supporte pas un blog ne faisant qu'étaler ma non-vie...

            Au cours d’une longue existence généralement solitaire, Senancour ne connut ni la gloire ni le bonheur. Riche d’aspirations et de sensibilité, il se montre dès l’adolescence profondément inadapté à la vie sociale. Il est l’unique enfant d’un couple venu au mariage par un goût commun du couvent. Dans son enfance, terne et triste, il se réfugie dans l’étrange univers qu’il imaginait d’après les récits des voyageurs ou de Robinson Crusoé ; au collège, il préfère la lecture aux jeux de ses camarades, celle d’auteur comme Buffon, Malebranche, Helvétius.

            Il se marie à Fribourg, en 1790, mais son union n’est pas heureuse ; il dit lui-même que le jour de ses noces fut le jour le plus triste de sa vie Elle aboutira à une séparation définitive en 1802. Rentré en France, il y connaît la détresse d’un amour malheureux (sa passion pour Mme Walckenaer) bientôt aggravée par les difficultés financières. Il devient précepteur puis publiciste pour gagner sa vie. Face à ces déceptions, il ne lui restait plus qu’à se réfugier dans le rêve, loin de ces tristesses. L’imaginaire lui offre ainsi des compensations ; il pace en son monde intérieur un jardin planté de fleurs symboliques, violette du premier amour, jonquilles de ses désirs mystiques pour la femme-ange à jamais lointaine.   

            La trentaine fut pour lui l’âge des illusions perdues. Cette prise de conscience aboutit à deux œuvres importantes : les Rêveries sur la nature primitive de l’homme, 1799 (dans laquelle il se révèle un disciple de Rousseau, mais un disciple pessimiste et désabusé) et Oberman, 1804. Il publie également De l’amour en 1806 et les Observations sur le Génie du christianisme en 1816.

            Il vit retiré, en ermite, à Paris, et rien de semblait pouvoir l’arracher à ses méditations, lorsque les romantiques s’avisèrent de découvrir en lui un précurseur. Rôle ingrat et qui ne satisfit qu’à moitié l’écrivain. Le romantisme, il avait été l’un des premiers à la définir, à l’appeler de ses vœux, dès 1804, mais un romantisme éternel, et qui transcende les coteries et les écoles, un romantisme qui soit le style de l’avenir, le langage universel. Il écrivit aussi en 1834 Isabelle, double féminin de Oberman.

            Les dernières années furent marquées par la souffrance et l’infirmité ; il mourut paralysé ç Saint-Cloud. Jusqu’à sa dernière heure, il consacra toutes ses forces à l’achèvement de son ultime version, entièrement remaniée, des Libres Méditations.

            Senancour se voulait avant tout philosophe ; c’est pourtant le poète qui attire en lui. Il est de ceux qui ont su créer des images. L’île, le sommet, la fleur, un champ de blé ou un vallon, il a pu les métamorphoser en symboles. Il a inauguré un art du paysage, de la description impressionniste et symboliste. En voulant essentiellement rechercher le mot juste, la pureté de la langue, il créait un art très neuf pour manifester cette profonde fusion de l’homme et de l’univers, de la conscience et de la matière. Il a découvert, entre les emblèmes essentiels du monde et les variations de sa vie intérieure, une Unité supérieure, construite par les correspondances au sens baudelairien.

            Les motifs majeurs de son univers poétique, neige, altitude, eau nocturne, fleurs alpestres, prirent forme en Suisse, terre bénie pour un grand lecteur de Rousseau, qui constitue avec les romantiques allemands une de ses lecteurs favorites, où il avait fui pour échapper à son père qui voulait le faire entrer au séminaire de Saint-Sulpice.

            Oberman, roman d’inspiration autobiographique (Senancour a toujours refusé cette attribution) exprime la détresse existentielle d’une âme angoissée par sa vaine quête d’un sens supérieur (Je voudrais savoir !), qui se traduit par l’incurable tristesse du héros. C’est une forme originale du mal du siècle, la plus profonde et la moins guérissable. En lisant les lettres d’Oberman, nous sommes frappés puis pénétrés par un ennui, une tristesse profonde d’ordre métaphysique, un découragement indicibles, que la qualité lyrique de l’expression rend pour ainsi dire contagieux. Ce malaise essentiel, lié au fait même d’exister, négation spontanée de la joie de vivre, est d’origine métaphysique : il vient de l’âme bien plus que du cœur. Oberman est assoiffé d’absolu, d’éternité ; comme il reste résolument hostile au christianisme, il en est réduit à chercher dans le symbolisme pythagoricien du nombre ou les visions de Swedenborg un apaisement à son inquiétude. Il aboutit finalement non pas à la paix et à la sérénité, mais, par la pratique de la résignation, à une sorte de sagesse désabusée. Dans ce livre, il exprime également un thème que reprendront et développeront les romantiques, celui de l’étranger : Etranger dans la nature réelle, ridicule au milieu des hommes, je n’aurai que des affections vaines.   Oberman nous révèle dans toute son ampleur et analyse de la façon la plus pénétrante le mal dont il souffre. Cette incurable tristesse, sans motifs apparents, a une cause profonde : la présence d’aspirations illimitées chez un être qui ressent cruellement ses limites et n’est pas tenu par une foi religieuse. On songe à l’homme tel que le peindra Lamartine, borné dans sa nature, infini dans ses voeux. Ce qui rend si pénétrant l’accent de Senancour, c’est pour une large part l’absence de toute emphase, la sincérité absolue. Il connaît sans doute l’amère volupté de la mélancolie, mais il ne nous jamais l’impression de se complaire à son mal ou de s’en parer.

22 mars 2008

Non, ça ne va pas!

je ne supporte plus qu'on me pose cette question, deux mots ça va? Question rhétorique, dont la réponse indiffère le demandeur, dont la vraie réponse que je pourrai lui faire l'importenerait, l'insupporterait. Non, ça ne va pas! Comme si ce n'était pas inscrit sur mon visage, dans mes gestes, mes attitudes. Non, ça ne va pas; je suis d'humeur, non à aller me pendre, ce n'est pas quelque chose que je retenterai, mais à aller me trancher les veines. Non, je n'ai plus envie de rire, de plaisanter, de m'amuser, de vous entendre parler du quotidien, un quotidien qui ne me concerne plus, d'un avenir qui n'existera jamais pour moi. Non, ça ne va pas; si tu étais gentille -sincère-, tu m'apporterai des médicaments, du poison, que tu me tendrais avec le sourire. Parce que c'est ce que j'ai de mieux à faire. Non, ça ne va pas. Je voudrais me raccrocher à quelque chose, mais il n'y a rien. Rien. Non, ça ne va pas, et ça n'ira mieux que dans ces minutes où je sentirai cette vie qui n'aurait jamais dû m'être infligée, s'échapper de ce coprs toujours de trop là où il est.
non, ça ne va pas...

mi mancai...

22 mars 2008

Quelques nouvelles au hasard de la semaine

            Lundi : un cours, entre deux, avait été annulé ; j’avais prévu de travailler, et au lieu de cela, je suis allée de promener, à la recherche d’un livre sur lequel je n’arrive pas à mettre la main. Puis trois heures de TD ; correction de la dissertation que nous devions rendre, à l’issue de laquelle une réflexion : je présumais une note aux alentours de 7-8, je ferais mieux de diviser par deux mes prétentions.

            Mardi : Encore un cours annulé (c’est bien, sur le coup, mais quand les horaires de rattrapages s’accumulent, le sourire s’évapore), ne restent que six heures dans la journée, dont les dernières sont passées à écouter de la musique (ce qui m’a valu des regards courroucés des demoiselles d’en face lorsque répondant à ma voisine qui me demandait des explications su le cours, je parlais un peu fort) et à plaisanter avec ma voisine de table et son propre voisin d’à côté, et à rire du prof, de ses fautes de français (cent zeuros…) et de sa peur de sortir dans le noir lorsqu’il s’agit d’aller fermer la porte qui claquait.

            Mercredi : Cours le matin, et l’après-midi. Je suis fatiguée. Dans la dernière demi-heure du cours du matin, je m’endors presque sur la table, notant automatiquement les paroles de la prof (pourtant passionnante), mais cela ne m’empêche pas de faire une plaisanterie que m’inspire l’une d’elle à mon voisin de table qui me regarde d’un œil dubitatif. Puis je traîne un peu en bas du bâtiment, il fait beau ; de dos, je reconnais un chargé de TD que j’avais eu en première année. Je me demande s’il se souviendrait encore de moi et me dirait bonjour. Mais je n’ai pas eu la réponse. Je remonte dans la salle de cours, m’assoie sur une table en attendant. Une fille entre dans la salle, me regarde, s’extasie sur mes cheveux : oh ! ils sont beaux ! je prononce un vague merci. Toi qui ne me connais pas, lecteur, ne m’ayant pas vue (et d’ailleurs, heureusement pour toi !) ceci mérite une explication : j’ai des cheveux très, très longs (couleur : brun) ; et j’ai constamment droit à cette question : depuis combien de temps tu ne te les ai pas coupés ?

Le soir, je travaille un peu, puis regarde Dr House. Et vais me coucher… oui, seulement me coucher, non pas dormir, enfin, si, de 2 à 3 heures. Le matin, mon réveil sonne à 5h45.

            Jeudi : Arrivée à la fac ; direction la cafét’,le café du matin, où je croise le chargé de TD qui lui aussi arrive une demi heure en avance, par le même train. Je lui souris en lui disant bonjour ; il est sans conteste très mignon, même si la lecture de sa fiche sur Copains d’avant me faire rigoler intérieurement. Un quart d’heure plus tard, dans la salle, il me rassure, indirectement. En effet, pour mon mémoire, j’ai fait quelques pages en annexe réunissant des caricatures sur le sujet, orientées humour noir, mais je pouvais craindre qu’il n’apprécie guère ; or, alors qu’une condisciple me disait ne pas vraiment aimer la série Dr House, car c’est toujours le même schéma, il lui dit mais c’est surtout pour les dialogues, d’où j’en conclue que l’humour noir le fait rire. Pendant le TD, il nous pose une question, les autres cherchent, cherchent ; j’ai une idée, dont je fais part à ma voisine, mais n’ose pas la dire tout haut ; il s’avère que c’était la bonne ; ma voisine s’écrie aussitôt que j’avais trouvé ; le prof me regarde, me demande d’un ton de reproche amical pourquoi je n’ai alors pas répondu, une autre fille dit que c’est parce que je suis trop timide, il répond qu’il ne faut pas (comme s’il n’avait pas encore remarqué !)  Hum… !

Retour chez moi. Travail, travail, travail. Non, en fait, je n’ai pas beaucoup travaillé. Le soir, en dépit de ma fatigue, je regarde la télé, La ligue verte. Je m’interroge sur l’un des acteurs qui ressemble au flic de Dr House. Le lendemain, Internet m’apprend que je ne m’étais pas trompée.

            Vendredi : un peu de travail le matin, cours l’après-midi. RAS. Le soir, épuisée, je vais me coucher à 21h30.

            Samedi : je décide de travailler plus sérieusement, j’ai tant de choses à faire. Mais je ne peux m’empêcher l’après-midi d’aller faire un tour à Paname. Et quand je rentre, devant mon ordi, au lieu de travailler, j’écris ces lignes…

            Ah ! une dernière nouvelle, très étonnante : il me manque affreusement… 

21 mars 2008

Rien

rien de nouveau; alors pourquoi un billet? comme tout ce blog, inutile, inintéressant. Mais j'ai un visiteur régulier; je me demande pourquoi d'ailleurs, ce qui le fait revenir ici, cet inconnu qui ne laisse même pas de commentaires (les utilisateurs de cet hébergeur de blog sauront comment je sais présence...). Alors, pour lui, je lui dis qu'il n'y a rien de nouveau, et pas seulement qu'à l'Ouest (c'est nul, je sais)
peut-être d'ici la fin de la semaine posterais-je un billet sur la semaine écoulée, ou sur autre chose, ou sur quelque chose qui ne s'est pas passé. Ou peut-être pas.

écrire pour ne rien dire...

16 mars 2008

jtraine

Un week-end, un autre, s'achève bientôt... J'ai fini la dissert que je dois rendre demain...bâclée; ça vaut pas plus que 4. Mais je n'arrive pas à me concentrer sur autre chose; je me dis que j'ai le temps, même si ce n'est pas vrai. Mais de toute façon, quelle importance? même si je ne fais pas mon travail, qu'est-ce que ça changera?
J'ai pourtant mon livre à côté de moi; mais je traine sur différents sites; je cherche je ne sais quoi.
En vérité... j'ai envie de lui parler; de l'appeler; d'avoir de ses nouvelles. Mais non... je me souviens de cette phrase "fous moi la paix", et puis de cette autre "il en a plus rien à foutre de toi". Alors, non, je regarde son nom sur msn, mais je sais qu'il ne parlera pas. Son "amitié" consiste seulement à m'envoyer un texto le jour de mon anniversaire... la belle affaire! Il me manque...

trainer les heures, filer le temps, s'écorcher aux minutes qui s'écoulent

penser à lui; espérer sans espoir

Un air de déjà écrit...

16 mars 2008

A quoi je sers, Mylène Farmer

Poussière vivante, je cherche en vain ma voie lactée
Dans ma tourmente, je n'ai trouvé qu'un mausolée
Et je divague J'ai peur du vide
Je tourne des pages
Mais... des pages vides

Poussière errante, je n'ai pas su me diriger
Chaque heure demande pour qui, pour quoi, se redresser
Et je divague J'ai peur du vide
Pourquoi ces larmes
Dis... à quoi bon vivre...

Mais mon Dieu de quoi j'ai l'air
Je sers à rien du tout
Et qui peut dire dans cet enfer
Ce qu'on attend de nous, j'avoue
Ne plus savoir à quoi je sers
Sans doute à rien du tout
À présent je peux me taire
Si tout devient dégoût

(…)

15 mars 2008

Très peu...

            Hier soir, repassant ici après avoir réussi à travailler un peu plus d’une heure sans discontinuité, ô surprise, j’ai un commentaire. Sa lecture me fait esquisser un sourire, non pas ironique mais de joie. Quelqu'un s’est arrêté ici pour lire ces quelques mots jetés au vent et a pris la peine de laisser trace de son passage. Avec la promesse de revenir… oui, je relis, il n’y a pas de s (-rai). Mais quelques minutes plus tard, cynique, je me demande : il (elle ?) reviendra ; d’accord, mais parions : après combien de temps se lassera-t-il (elle ?) de ces mots sans intérêt et par trop répétitifs, lassant, excédant ? La réponse est dans le titre. Cher lecteur (chère lectrice ?), ne t’en offusques pas… tu me donneras de toute façon raison. Comme lui a finalement donné raison à mes affirmations selon lesquelles il perdait son temps avec moi, je n’avais rien à lui apporter, j’étais inintéressante, etc…

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