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Le souffle du vent sur les cordes d'un violon désaccordé
Le souffle du vent sur les cordes d'un violon désaccordé
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19 mai 2008

Voilà… je suis en vacances depuis vendredi,

Voilà… je suis en vacances depuis vendredi, approximativement 10h30. Que dire ? Que j’ai raté mes partiels ? Ce n’est pas original, et en plus, on ne me croit jamais. J’étais heureuse en sortant de cette salle où j’ai laissé libre cours à mon imagination pour remplir quelques pages sur des questions incompréhensibles – enfin, pas plus que le cours lui-même – et à rire de la prof. Je voulais faire plein de choses, et notamment revenir ici après une longue absence, tenir mes lecteurs au courant, et écrire tout ce qui s’est passé au cours des ces derniers temps. Mais cette envie m’est passée aujourd'hui…. Non, je ne viendrais pas faire étalage d’une vie dont la minableté, la médiocrité n’intéresse personne. J’avais hâte d’en avoir fini, mais ces jours éprouvants de révision avaient leur avantage ; même si j’étais fatiguée, énervée par mes cours à en avoir envie de les jeter par la fenêtre, à vouloir faire autre chose et à compter les jours, au moins, je ne me préoccupais que de mes partiels, et n’avais plus la tête à tout le reste. Et mes crises de nerfs (même à la fac, jetant mes bouquins à travers le couloir à cause d’un prof, mais pas sur lui, je devais tout de même passer un oral avec lui…) avaient une raison qui allait bientôt disparaître. Mais maintenant… vous connaissez le divertissement pascalien ? Et bien, ce divertissement s’est évanoui, laissant la place à cette sensation trop bien connue de mal-être vague, indéfini, durable, pleurnichard… enfin, tous les qualificatifs possibles. Vendredi après-midi, je suis allée acheter des bouquins, puis ai été au cinéma (Deux jours à tuer). Samedi après-midi, de nouveau un ciné (Into the wild), puis le soir, la nuit des musées. J’étais incroyablement heureuse, vivante, enthousiaste, j’avais envie de rire, de m’amuser. Mais peu à peu, cet état d’esprit s’est estompé, laissant place à la toile de fond habituelle. Et là, il y a quelques instant, rangeant ma chambre, je trie des papiers, et retombe sur ses mails, ses longs mails que j’imprimais pour pouvoir les lire tranquillement, et les relire, et les avoir sur moi… Et je me souviens, ces espoirs, ces moments passés me reviennent et je n’ai devant moi, autour de moi que des regrets. Une pelote d’épingles se réveille au creux de ma poitrine. Pourquoi faut-il que ce soit toujours comme ça ? Pourquoi ne puis-je être heureuse et insouciante, libre de toute inquiétude, de tout souvenir ? Je voudrais tant avoir de ses nouvelles, et puis qu’il me redise ce qu’il me disait, et puis… Oh non ! de toute façon… à quoi bon… Je ne change pas. Je suis toujours aussi conne que j’ai toujours été, aussi pitoyable… Et je n’ai pas le courage de me suicider ! Mais si, il faudra bien que j’en arrive là, il n’y a rien d’autre à faire.

Je ne sais pas si je reviendrais ici… pourquoi raconter une vie sans importance, sans intérêt ?

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