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Le souffle du vent sur les cordes d'un violon désaccordé
Le souffle du vent sur les cordes d'un violon désaccordé
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4 mars 2008

Ma journée, sur fond de Bécaud

            La nuit dernière, j’avais rêvé de mon cours de compta ; alors, le matin, je décide de travailler cette matière ; je me dis que ce n’est pas si difficile à comprendre, mais j’aurais tout de même bien voulu éviter cette matière ; de toute façon, en cours, j’écoute de la musique, mais au partiel ? Puis, je relis un livre sur lequel j’ai un exposé à faire. L’après-midi, je vais à Paname, au musée de l’érotisme. Puis, je vais à Saint-Michel, Gibert Joseph, j’achète deux bouquins, qui rejoignent dans mon sac les deux trouvés quelques minutes auparavant chez Boulinier (comme si je n’avais pas suffisamment de livres dans mes bibliothèques !). En sortant, une mince grêle tombe quelques instants. Je me réfugie dans le métro. Puis je redescend sur Montparnasse, je cherche une enseigne dont on m’a parlé, ne la trouve pas. Les rues sont en travaux, je traverse n’importe où. Le vent se lève en bourrasque, me contraignant à ôter mon chapeau, et m’enveloppant le visage de mes cheveux. Je décide de rentrer. J’avais prévu de passer par la fac, faire des photocopies, je renonce. Dans le train, je rabats mon chapeau sur mes yeux (j’en ai marre qu’on me dise que j’ai un beau chapeau, le prochain, je lui claque ma main dans la gueule ; si j’ai un chapeau, outre que j’adore cette coiffe, c’est aussi pour cacher ma gueule un peu trop moche), et reprends mon livre ; Le livre des Nuits, de Sylvie Germain, qu’une critique lue il y a longtemps dans le Magazine littéraire m’avait amenée à acheter. C’est un livre étrange, entre récit, conte fantastique, mysticisme, dans une écriture lyrique, très prenant. De retour chez moi, je me dis que je devrais travailler. Mais je suis fatiguée ; je n’ai qu’une envie, dormir, mais je me force quand même.

            Et maintenant, la même fatigue m’accompagne, augmentée de cette constante mélancolie. Et j’ai envie de l’appeler. Juste pour lui parler de rien, lui demander ce qu’il fait, ce qu’il devient, je ne sais même pas ce qu’il fait cette année. Une banale conversation entre amis. Hier, ouvrant mon agenda pour y inscrire quelque chose, je vois qu’aujourd'hui, c’est l’anniversaire d’une personne de la fac. Je le lui ai souhaité, quoique m’en fichant, mais il avait pensé au mien, alors, ça ne coûte rien. Une fille avec qui je parle souvent a bien qualifié ces relations que je pouvais avoir. Elle voulait me proposer qu’on fasse une sortie entre plusieurs pendant ces vacances ; elle n’avait pas voulu me le proposer tout de suite, tournant autour du pot, jouant à coups d’indices par sms, et notamment celui-ci ça te dirais de voir des connaissances pendant les vacances. Voilà le mot ; ni des amis (ça, de toute façon, je n’y compte plus), mais non plus des camarades, des copains, seulement des connaissances, vagues personnes avec qui on échange quelques mots à l’occasion. J’aurais encore des choses à dire là-dessus, mais ce billet est déjà trop long vis-à-vis de son intérêt. Peut-être un autre jour, si j’y pense, si j’en ai envie, pour des lecteurs qui n’existent pas.

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