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Le souffle du vent sur les cordes d'un violon désaccordé
Le souffle du vent sur les cordes d'un violon désaccordé
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13 avril 2008

Actualités de la semaine écoulée

            Lundi : entre deux cours, je traîne deux heures dans les librairies du quartier Saint-Michel, je cherche deux livres en occasions, mais ne les trouve pas ; j’en achète deux autres, deux romans. Le soir, le chargé de TD nous rend nos dissertations ; celle à laquelle je pensais avoir quatre, ou cinq peut-être. Il m’a mis 12 (tout le monde disait pourtant qu’il note plutôt sévèrement) ; mais je trouve la note sans rapport avec l’appréciation : certes, le sujet est compris, mais je n’ai parlé ni de cela, ni de cela, il y a trop de cela, pas assez de cela. Durant toute la semaine, lorsqu’on me demandera ma note, je me contenterai de sourire et de répondre une certaine note, ou entre 0 et 20. Non pas que j’en ai honte, mais je connais déjà les remarques que cela me vaudrait, puisque tout le monde me soutient que je pourrais sans problème être prise dans un M2, tandis que je leur affirme le contraire ; mais pourquoi personne ne veut me croire ? pourquoi tout le monde semble penser que j’ai un très bon niveau, lors que c’est totalement faux. Et puis il n’y a pas que les notes ; quand je pense que je souhaiterais postuler à un M2 dont le directeur est un prof à qui j’ai dit au début de ce semestre que je ne savais pas du tout ce que je voulais faire… (et oui, parce qu’il n’y a pas que les notes, mais il y a aussi la motivation).

            Mardi : le soir, un des étudiants du master vient nous voir à l’entre-cours, pour nous dire qu’il avait eu le premier prix au concours de nouvelles. Je me sens saisie d’un pincement de jalousie (non pas que j’y avais participé, je ne suis pas folle, je sais la probabilité de mes chances d’être primée, c'est-à-dire nulles, mais parce que c’est quelque chose que j’aurais pouvoir aimé dire dans ma vie, mais que jamais je ne dirai). Me sentant de plus en plus mal à l’aise, je quitte le cours avant la fin.

            Mercredi : l’après-midi, je me remets à mon mémoire. Finalement, le soir, je pourrais aller l’imprimer, même s’il me faudra encore le relire pour corriger les éventuelles fautes de frappe, et puis refaire l’introduction pour cause d’utilisation de la première personne du singulier, chose qu’il ne fallait pas faire. Mais j’éprouve un certain soulagement, même si je n’en suis absolument pas contente. Je regarde Dr House, vais me coucher à 23 heures 30, mais ne m’endormirai que plus tard.

            Jeudi : TD, puis cours, pendant lequel la prof nous amusera pendant plus d’une heure d’élucubrations sur la politesse. Rentrée chez moi, je m’attelle cette fois-ci à l’exposé que j’ai à présenter jeudi prochain. Là encore, je parviens à une version quasiment achevée, mais beaucoup trop longue, puisque le maximum autorisé était 10 pages, et que j’en ai 14, en trichant déjà sur les marges et la taille de la police ; tant pis, je ne sais pas quoi enlever, je le rendrais comme ça… mais il faudra que je choisisse que dire à l’oral. Ce n’est pas encore fini… Au milieu de l’après-midi, je vois une photo de lui sur msn, une photo, photo en N&B, qui me fait m’abattre sur mon bureau, envahi tant de larmes que du besoin d’être avec lui ; outre que la photo témoigne d’une certaine maîtrise de l’art photographique (si ce n’était que ça, je me serais contentée de constater ; moi, l’un de mes principal sujet de photos est le ciel, dans toutes ses nuances et dans toutes les formes de nuages qui peuvent le peupler), il est si… beau; son regard, profond, reflet de son intelligence, m’hypnotise, et je parviens pas à détacher le mien de sa main appuyée sur sa bouche… j’aurais envie de prendre cette main dans la mienne, de la serrer très fort, et de plonger dans ses yeux jusqu’à son cœur… il me manque tant… J’ai imprimé la photo, et l’ai mise dans mon portefeuille…

            Vendredi : cours toute la journée ; le soir, je me mets à une dissertation à rendre pour lundi. Sujet incernable, je ne sais pas quoi traiter, mais il faut pourtant que je trouve un plan. Je choisis un compromis : axer mes développements sur un point précis, mais évoquer tout de même le reste dans mon introduction. C’est nul, mais je m’en fiche

            Samedi : RAS, je  ne fais quasiment que travailler sur cette dissertation, et rêver…

            Dimanche : je n’ai pas envie de travailler, je veux juste finir mon travail, mais j’ai du mal à me concentrer. Plus j’avance, plus je m’aperçois que rien ne va, que c’est illogique. Mais tant pis, je veux juste la finir. Puis je relirai mon mémoire. Et puis, je poserai tout cela sur mon bureau, et j’y regarderai, soulagée. Mais je n’en suis pas encore là….

La phrase de la semaine : les chiottes de la fac, c’est pour aller y chialer à l’abri de tout regard (mais je ne précisais pas à mon interlocutrice que c’était aussi fait pour se couper avec une lame de rasoir, pour trouver un peu de soulagement dans ce geste).

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Commentaires
A
Lame de rasoir.. J'ai connu. Le soulagement qui va avec aussi. :(<br /> <br /> Pour le master, je te souhaite plein de courage, et t'envoie de bonnes ondes pour que tu ais ce que tu souhaites, je sais combien c'est difficile<br /> (c'est d'ailleurs pour ça que je n'irai pas tout de suite après cette fin d'année pour ma part).<br /> <br /> Bises
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